En décembre 2013, le SECO a établi une nouvelle directive concernant l’enregistrement du temps de travail [1]. Il met l’accent sur la santé de l’employé, le respect des heures hebdomadaires, la durée du temps de travail et des pauses. En effet, dans une économie très tertiaire, les travailleurs effectuent des tâches dématérialisées qui peuvent être accomplies n’importe où et n’importe quand. Ceci laisse la place à des dépassements de temps de travail et un cumul, non visible, d’heures supplémentaires, s’il n’est pas transcrit de manière systématique. Est-ce que cette problématique peut trouver une réponse dans une timbreuse ?
Timbreuse : la solution ?
La timbreuse est un objet qui est bien connu dans le milieu de l’industrie et notamment dans l’horlogerie qui est un domaine ouvrier. Les vieilles timbreuses dans lesquelles on passe une feuille cartonnée, ce n’est pas très sexy, non ? Heureusement les timbreuses ont bien évolué !
Le SECO souhaiterait-il que les PME adoptent un tel système ? Il ne semble pas que cela soit le cas. Néanmoins, il propose un outil permettant de référencer ces heures. Comme pour beaucoup de choses, il y a les “pour” et les “contre”, surtout dans un pays neutre comme la Suisse.
La transparence des timbreuses
Selon les organisations, le personnel ne sait pas forcément combien d’heures il effectue réellement. Il suit en général son horaire habituel et prend les vacances auxquelles il a droit. Souvent, et cela arrive plus souvent que le pense l’employeur, l’employé reste plus longtemps pour terminer un travail demandé par son patron. Parfois, il part plus tôt car il a un rendez-vous. Toutes ces minutes en plus ou en moins à qui profitent-elles? Est-ce que le fait de timbrer avantage ou désavantage les employés ou les employeurs ?
Du moment que la timbreuse est en place, toutes les minutes comptent. L’employé et l’employeur sont alignés dans la gestion du temps. Une fois ces soldes rendus transparents par un décompte quotidien, il se trouve que l’employé a souvent des heures à rattraper.